Poésie sous plastique


Iran


Le long des voies de Dieu, le sang coule
les plus belles femmes du monde pliées au sol

L'oeil de leur désir crevé
L'oeil de leur amour aveuglé
par les gorges écarlates de eurs milliers de frères

se balançant au bout des cordes
les hommes d'un pouvoir malade
Titubent d'un diktat à l'autre
Cherchant à assourdirle moindre cri d'ivresse
Plus de mâles, leurs ombres
Plus de femelles, leurs hanches rayées
cachant les objets effrayants de leur perdition
La vie terrorise les ministres du néant
La vie appelle
La vie vioente les dignitires du vide
Les phalanges accrochées aux parois de leur empire factice
Derrière les hordes de leus combattants
Les murs pleurent
Peuple iranien
Muet sous le nom d'un dieu vengeur et sourd
le peau de tes joues brûlée à l'acide
Tu erres à la recherche de tes propres mains
Où tu pourrais glisser to chant et tes jours
la puissance de ton histoire réssuscitée
Les ténèbres qui te gouvernent sont épaisses
Enrubannées de pathos
Leur heure viendra
Et sortira de la gangue le corps magique de tes filles
leurs talents et leur infinie patience
Sortiront des geôles les désespérés
Etonnés dans la luière du jour
D'avoir échappé à la froide hécatombe 
Du vivant en eux. 
 








Iran 



Juillet 2015

Visite de Mr. Laurent Fabius à Téhéran