Poésie sous plastique


Sombre et Muse





Assise sur le roc de mes idées les plus larges
Devant le parking de cohabitations assez pacifiques
Un peu en hauteur pour y broyer plus clair du noir
Les chocs sont doux aux inspirations
La masse appelle et difficile il est
Alors, d'y retrouver, assourdi comme on est
Son chemin
Dans la voix du très grand nombre
Prise au filet des débordements sans essence
L'ordre éphémère du brûlé
La lampe éteinte depuis des lustres et l'amnésie dans la structure
Démocratie de l'affliction
Multiplication des pains jusqu'à l'infini
Arrogants toujours, tous les ratés s'adonnent
Sans bienfaisante contre-offensive
 Vraiment cela s'enfonce
Ce qu'on entend ?
Rien
Rester silencieux au milieu du vacarme
Les  vérités  sortent parfois des bouches d’égout
La terre est basse.




Sombre et Muse


Février 2012