Poésie sous plastique


Dé.










 


Défaire
Déguerpir
Dégager
Déblatérer les uns 
Sur les autres
Sur les ans
Déconvenues, encore
Pointes tendues
Crampes aux rêves après la danse
On n'y croit toujours pas
On n'y croit pas à l'infamie ordinaire
La peur qu'ont les corps
Le manque d'eau et d'air
La chute abrupte de ce qui les métabolise
Les malentendus qui se digèrent mal avec leurs amidons
Dont certains si résistants
Qu'ils durcissent jusqu'aux synapses
La vilaine atrophie après les lubricités
Le butin ?
Un genre de Fatum en pire
Avec les images qui n'en finissent pas de cacher
Le mensonge et sa mauvaise haleine
Le mensonge en veux-tu, le cynisme en voilà
Et leurs lois confuses
Dans les bras de fer de la décadence
Dévaler
Détremper
Désensabler les alvéoles
Débouler dans l'improviste du possible
Décorer l'envie d'aller y croire encore
Un peu moins mais toujours trop



 Dé.







Mars 2013