Il est des mains du diable comme des exfoliants,
caressantes et râpeuses
Difficiles à démêler de la peau qu'elles voudraient te
faire
Les tréfonds bizarres du pouvoir et de son exercice ne
lassent pas de se reproduire par parthénogenèse
Décuplés à l'infini ou presque
La machine aliénante est souple et prompte à répondre
aux soubresauts vivaces en muselant leur bégaiement
Écrasant son poing de fer et jubilant
Une lame de rasoir qui taille aux flancs, c'est toujours dire trop que de dire ça fait mal
Une lame de rasoir qui taille aux flancs, c'est toujours dire trop que de dire ça fait mal
Quand on est pris aux laminoirs de
l'anéantissement consenti
Passe ton chemin désir d'apprendre !
Passe ton chemin et va plus loin
L’entourloupe est basse mais l'air est frais qui
la recouvre
Sur la fêlure et l'amer goût d'iode des aberrations
Sur la fêlure et l'amer goût d'iode des aberrations
Le lien t'étrangle à profusion et tu bleuis de partout
Et bien plus : sans le savoir !
Et bien plus : sans le savoir !
Tu poses vraiment trop de questions à la valetaille
des prépotences
Ne rougis pas d'être violé au plus profond de ta foi
d'être
Qui a jamais cru que la force s'imposait par nature ?
Dans le dédale des pathos éblouissants et des autres,
plus zélés et plus lâches
Il n'est pas bon de rester planté et digne
Les vents qui soufflent aux vices sont plus adonnés à
se perpétuer qu'à la recherche tacite et plutôt assez usante de l'autre
Joue des coudes et va-t'en
Humilié, contristé encore, bien sûr, et alors ?
C'est de ce pas, vers l'abandon des flous de la forme
infirme que marchera ta petite sagesse
Peu définie, en fait, mais vibrante de sa création
sans cesse à venir
Rêves-en sans peur et
Rêves-en sans peur et
Va-t'en !
L'heure des aveux
d'impuissance à se faire entendre maintenant
S'entend.
S'entend.
Bon Vent !!!
Février 2012